Coup de projecteur sur la prévoyance des actifs

Objectif : mettre au cœur du débat cette branche de l’assurance aussi mal connue qu’indispensable.

77%

des Français souhaiteraient que l'amélioration de la couverture prévoyance des actifs soit intégrée au dialogue social (sondage réalisé en janvier 2023 par Vivavoice auprès de 1 000 personnes pour le Groupe VYV).

Alors que l’actualité est dominée par la réforme des retraites, la nouvelle protection sociale des fonctionnaires ou encore l’élargissement du panier de soin du 100% santé, la prévoyance, cette branche spécifique de l’assurance de personnes qui couvre les arrêts de travail, l’invalidité et le décès, est malheureusement absente des discussions.

Pour faire sortir de l’ombre ce « parent pauvre de la protection sociale », selon le mot de Stéphane Junique, son Président, le groupe VYV publie, en partenariat avec la FNATH, l’association des accidentés de la vie, un livre blanc qui recense 25 propositions concrètes.

Des inégalités de couverture

2 salariés sur 10 ne seraient pas couverts et la moitié insuffisamment selon le groupe d’assurance mutualiste, qui chiffre à 15 milliards le manque de prestations servies aux victimes d’accidents de la vie par insuffisance ou défaut de couverture.
A ce jour, seuls les cadres disposent d’une couverture de prévoyance obligatoire. Les fonctionnaires, les travailleurs non-salariés ou encore les chômeurs subissent d’importants « défauts de couverture ». Par exemple, sans couverture prévoyance, un fonctionnaire mis à la retraite pour invalidité peut perdre entre 37% et 90% de ses revenus nets, à vie.

Le Groupe VYV et la FNATH proposent de mettre en place une couverture prévoyance essentielle pour l’ensemble des actifs, financée par les employeurs qui y consacreraient 1,5% de la masse salariale.

53%

des Français

ont déjà été confrontés à un aléa de la vie couvert par la prévoyance.

des Français

déclarent ne pas avoir de proches ni d’amis sur lesquels compter en cas de besoin.

32%

des Français

risqueraient de tomber sous le seuil de pauvreté s’ils devaient renoncer à 3 mois de leur revenu.

Un déficit d’information

Toujours selon le sondage Vivavoice, une personne sur deux se déclare mal informée et plus de la moitié ne connait pas ses garanties prévoyance. Pour pallier ce déficit d’information, une des propositions serait de mettre en place un relevé d’information annuel de prévoyance qui permettrait à chacun de connaître ses garanties, identifier les lacunes de sa couverture et activer ses garanties en cas de nécessité. A l’image d’un relevé d’assurance auto ou habitation…

Mieux vaut prévenir…

Dernier axe d’amélioration et non des moindres : la prévention. Pour réduire la fréquence et les risques, le livre blanc préconise de faire évoluer la réglementation pour encourager les employeurs à mettre en place des dispositifs de prévention en s’appuyant sur l’expertise des organismes complémentaires.